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Des cours de philo

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TL-Philo

Description :

La philo, c'est ennuyant, et de plus, moi je n'ai jamais rien compris à cette matière. Alors petit blog récapitulatif des cours, masi ce ne sont pas les cours de ma prof sinon cela fairait 10 pages c'est les résumés d'un livre TL de philosphie (livre bleu).

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La vérité.

Il n'y a de vérité que s'il y a jugement. Les choses ne sont en elles-mêmes ni vraies, ni fausses : elles sont ou ne sont pas. Ce sont les idées que nous avons des choses et les jugements que nous formons sur elles qui sont vrais ou faux. Mais en quoi consiste la vérité, comment la définir ?

* L'accord entre les idées et la réalité.
La plupart des philosophes (Platon, Aristote, Descartes, Kant, ect.) s'accordent avec le sens commun pour faire consister la vérité dans une ressemblance, ou une correspondance avec la réalité.
Une idée vraie est ainsi conçue comme une sorte de copie exacte de son objet, et la relation de vérité comme quelque chose d'analogue à la ressemblance entre le portrait (l'idée) et le modèle ( la réalité, ou du moins le phénomène, si avec Kant, on pose que la réalité en soi nous est inconnaissable).

* Les objections à cette théorie.
Tout d'abord, il est impossible de vérifier la vérité de nos idées dans la mesure ou on ne peut vérifier leurs ressemblances : nous ne pouvons en effet sortir de nous-mêmes, de nos représentations, pour comparer à son modèle cette copie qui constituerait l'idée. Car, pour qu'une telle comparaison fût possible, il faudrait que nous puissions atteindre la réalité ( ou simplement les phénomènes) indépendamment de toute représentation pour pouvoir la comparer avec notre représentation.
Ensuite, on peut se demander ce que désigne la ressemblance entre l'idée vraie et la réalité : l'idée n'est pas identique à la réalité : or l'erreur, elle aussi ressemble à la réalité. Ne s'agit il donc que d'une différence de degré ? Mais alors la vérité serait dans une certaine mesure une erreur.

* L'accord des idées entre elles.
Dans ces conditions, on peut faire consister la vérité non plus dans l'accord entre les idées et la réalité, mais dans l'accord des idées entre elles, dans la non-contradiction des jugements ou propositions ; la vérité d'un jugement s'évalue en fonction de sa cohérence, c'est à dire de son accord ou désaccord avec d'autres jugements. Les vérités doivent donc constituer un système logiquement consistant, donc les éléments sont reliés entre eux de manière à former une seule unité ou totalité cohérente, dont la cohésion même exclut les autres possibilités.
Il apparaît ainsi, d'une part que la vérité d'un jugement est fondamentalement contextuelle, puisqu'on ne peut déterminer la vérité d'une proposition en l'examinant isolément, et d'autre part que les propositions particulières sont en tant que telles seulement partiellement vraies, et par conséquent partiellement fausses, tandis que seul le système dans sa totalité est totalement vrai. Il existe donc en ce sens des degrés de vérité.
Prenons l'exemple de la connaissance historique. Il est évident que, lorsque nous voulons vérifier des faits passés, le seul critère de vérité est celui de la cohérence des divers témoignages. Soit l'affirmation "Jeanne d'Arc est morte empoissonné au Japon". Cette proposition n'est cohérente avec aucune des autres assertions fournies par les divers documents que nous possédons ; nous la tiendrons donc pour fausse.
Mais ce que l'on prend pour la perception d'un fait est en réalité un jugement puisque sans un ensemble de jugements, on ne pourrait jamais identifier un homme ni une pièce.

* Les objections à cette théorie.
De même que la théorie de la vérité correspondance, cette théorie de la vérité-cohérence rencontre cependant plusieurs obstacles.
Premièrement en déterminant la cohérence de propositions, nous usons de vérités logiques : nous devons donc déjà posséder un critère de vérité antérieur à celui de la cohérence.
D'autre part, quand nous parlons de cohérence , de quelle cohérence s'agit-il ? Est-ce une cohérence avec tout le reste, c'est à dire avec toutes les autres propositions qui peuvent être énoncées ? Cela est évidemment impossible car la totalité des propositions signifiantes est assurément inconsistance (puisque certaines sont fausses), donc incohérente. Est ce plus simplement une cohérence avec quelque chose, c'est à dire avec quelques propositions ? Il est alors clair que toute proposition satisfera à cette condition, et que sa cohérence ne nous apprendra rien sur sa vérité.
On ne peut pas non plus dire qu'il s'agit d'une cohérence avec d'autres vérités car on aura alors besoins d'autres critères préalables pour déterminer la vérité de ces autres vérités. La cohérence ne peut donc servir de critère pour une vérité première, mais seulement pour son développement.

* La vérité entre idée et réalité.
La théorie pragmatique (mot tiré du grec pragma = action) de la vérité a été développée surtout par William James.
En d'autres termes, pour développer le contenu d'une idée, il suffit de déterminer la conduite qu'elle est apte a susciter, les conséquences d'ordre pratique qu'elle entraîne : nos croyances sont ainsi des règles pour l'action.
Une idée sera donc vraie dans la mesure où elle "fonctionne" correctement, ou elle est un "fil conducteur" nous permettant de réussir une action ou, d'une manière générale, d'avoir une expérience satisfaisante.
Une idée est donc vraie si elle se trouve vérifiée par les conséquences d'ordre physique ou mental qu'elle entraîne ; sa vérité se ramène à un événement, un processus un ensemble d'opérations se situant entre l'idée et la réalité et qui constitue l'accord de l'idée avec la réalité.

* Les objections à cette théorie.
Cette conception de la vérité, qui se retrouve chez Nietzche, n'échappe pas, elle non plus à de nombreuses difficultés.
On a en effet objecté à James que la notion de fonctionnement, d'efficacité, d'avantage d'utilité, était ambiguë. Une croyance peut fonctionner dans deux sens différents soit en tant qu'elle voit ses prédictions se réaliser, soit en tant qu'elle est avantageuse, utile, pour celui qui la partage. Or une même croyance peut fonctionner dans un sens et pas dans l'autre : un malade peut guérir en croyant à l'efficacité d'un médicament alors que celui la est un placebo.
D'autre part, il est souvent impossible de déterminer si une croyance est utile ou non (est-il utile ou non que Dieu existe ?), ce qui est utile à l'un peut même être nuisible à l'autre.
Enfin on ne peut soutenir que "vrai" soit synonyme d'avantage. Dire qu'il est vrai que Paris existe n'est pas la même chose que de dire qu'il est avantageux de croire que Paris existe. Car si ces deux propositions avaient la même signification, en croyant l'une, nous croirions l'autre sans qu'il y ait dans notre esprit de transition de l'une à l'autre, ce qui n'est pas le cas.
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#Posté le mardi 27 novembre 2007 14:38

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Ijichi, Posté le lundi 21 juillet 2008 03:58

C'est le "doute" la différence...
Leurs théories sont vraies... enfin tout dépend de la vérité !


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