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Des cours de philo

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TL-Philo

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La philo, c'est ennuyant, et de plus, moi je n'ai jamais rien compris à cette matière. Alors petit blog récapitulatif des cours, masi ce ne sont pas les cours de ma prof sinon cela fairait 10 pages c'est les résumés d'un livre TL de philosphie (livre bleu).

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Le travail.

L'étymologie du mot travail renvoie à tripalium, un instrument de torture. Avant d'être pensé comme pure nécessité, le travail semble être ressenti comme une peine, une punition. Il évoque d'abord l'idée d'une activité pénible, à laquelle l'humanité semble devoir se résigner.

* Le travail comme malédiction.
De nombreux mythes dont l'état d'un âge d'or au cours duquel le travail n'existait pas encore, la nature fournissait directement à l'homme ce dont il avait besoin. Dans la Genèse, par exemple, les premiers hommes vivent d'abord dans un jardin merveilleux le paradis terrestre. Mais après leur péché, ils sont donc condamnés au malheur du travail par leur Créateur.

* Le travail entre la nature et les besoins.
Dans "l'état de nature" qu'imagine Rousseau, l'homme peut rester oisif parce qu'il vit au milieu de "forêt immenses" sur une "terre abandonné à sa fertilité naturelle". Ainsi le travail paraît d'abord être rendue nécessaire par la pénurie de la nature, que cette pénurie soit essentielle, originelle, qu'elle s'explique par des raisons religieuses (comme dans la Genèse) ou par des causes minée indépendamment de nos besoins. L'oisiveté supposée de "l'homme naturel" vient de ce que ses désirs. On peut donc interpréter la nécessité du travail moins comme ce qu'impose la nature extérieure que ce qu'exige notre propre nature.

* Le travail libérateur.
Hegel nomme "esclave" la conscience qui n'a pas encore conquis sa véritable humanité mais reste prisonnière de son attachement à la vie, de sa peur de la mort. Le maître, en revanche, désigne la conscience qui s'est élevée au-dessus du simple désir animal de survivre et à été reconnue comme telle par l'esclave lorsqu'elle l'a affronté en risquant sa vie. Mais, vouée à travailler pour son maître, la conscience esclave conquiert une conscience de soi libre en transforment la nature, en la modifiant selon son vouloir, en reconnaissant dans l'oeuvre qu'elle a produite ses propres pouvoirs et sa maîtrise.

* Le travail, réalisation de l'humanité.
Lecteur de Hegel, Marx analyse également le travail en général comme le processus par lequel l'homme, en même temps qu'il agit sur la nature extérieure et la modifie, modifie sa propre nature et développe les facultés qui y sommeillent.
Marx fait remarquer que le travail appartient exclusivement à l'homme. Le travail humain se distingue en effet de l'activité de l'animal dans la mesure où :
- l'animal ne produit que sous l'empire du besoin physique immédiat tandis que l'homme produit alors même qu'il est libéré du besoin physique , et il ne produit vraiment que lorsqu'il en est libéré.
- le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l'imagination du travailleur, tandis que l'animal n'a pas de représentation.
- le produit de l'animal fait, comme tel, partie de son corps physique tandis que l'homme se dresse librement face à son produit.
Ainsi contrairement à l'activité animale, le travail humain est une activité consciente ( il est le fruit d'une volonté qui se fixe un but et qui mobilise une attention en vue d'atteindre ce dernier), intelligente (il implique la compréhension des lois de cette nature qu'il reproduit) et enfin libératrice (grâce au travail, l'homme s'émancipe du joug de la nature).
Ainsi c'est dans et par le travail que la nature humaine se réalise.
Dans le travail, en effet, l'homme objective, c'est à dire extériorise son individualité (l'objet de son travail porte sa marque, et il se contemple dans cet objet comme homme et comme individu), mais aussi son essence sociale (l'objet de son travail convenant au besoin d'un être humain, il jouit de la jouissance qu'autrui en tirera). En sorte que, dans le travail l'homme existe à la fois "pour soi" et "pour les autres".

* Le travail aliéné.
Marx observe toutefois que la positivité du travail, dans lequel l'homme se réalise, se transforme en négativité avec l'apparition du monde des marchandises, de la propriété privée et du salariat, qui ouvre l'ère du travail aliéné.
L'aliénation est la situation de dépendance du travailleur qui n'a à vendre que sa force de travail, comme une marchandise quelconque.
Il ne travaille que pour survivre pour gagner l'argent par lequel il se procura les moyens de satisfaire ses besoins.
L'aliénation du travail consiste donc a ce que l'ouvrier devient étranger à la fois à sa force de travail (puisqu'elle lui est échangée contre un salaire lui permettant juste de satisfaire ses besoins vitaux : manger, boire, procréer), au produit de son travail (puisque celui-ci n'est pas son bien propre, mais celui d'un autre) et enfin à lui-même (puisqu'il ne peut s'affirmer dans son travail en y déployant une libre activité physique et intellectuelle).

* Tout travail est-il forcé ?
Marx pose que le développement réel de l'homme passe par le travail, à condition que celui-ci cesse d'être aliéné.
Dans ces conditions, la transformation de la nature par le travail pourrait être dépassé par sa transfiguration dans la création artistique.
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#Posté le mardi 27 novembre 2007 14:41

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meufmeuf, Posté le lundi 23 mars 2009 11:49

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